Aspects économiques  (en construction)

 

Le projet risque de défigurer et de porter atteinte durablement à un Département qui a une carte à jouer importante dans le domaine du tourisme vert et de la qualité de l'environnement.

 

C’est une opération idéale pour les scieurs et les prestataires de la forêt. Mais mobiliser dans un temps très court beaucoup de bois (énergie en particulier) va baisser les prix et appauvrir les propriétaires les plus pauvres qui vont céder leur bien à bas prix.

 

D’un point de vue économique, nous savons par expérience que la durabilité de ces préconisations de taille est une illusion. En effet les nombres importants de rejets qui vont se créer sur les moitiés de tronc laissé côté route vont grandir de manière importante (en exemple un rejet sur un Tilleul peu atteindre 1 m de pousse en un an). Ce qui laisse bien sûr à penser que d’ici 3 ans il sera impossible de passer la fibre sans un nouvel entretien.

 

Un avantage avancé serait la valorisation du bois. "Transformer le bois coupé en copeaux permet de les répartir par exemple sur les plantations. Cela a pour vertu d'économiser l'arrosage et de lutter contre les herbes folles sans utiliser de pesticide. Une réflexion est en cours". "Nous devons trouver la formule pour extraire du bois, le valoriser pour quasiment s'auto-financer", conclut le président du Département. On élaguerait donc pour alimenter la filière bois-copeaux?! Qui arriverait donc peut être à "quasiment s'autofinancer"? Une "réussite" économique qui vaut bien d'y sacrifier nos arbres.